Nous sommes comme deux aimants qui s’attirent autant qu’ils se repoussent.
Voici quelques extraits du roman De Miroir et d’amour. Qu’en pensez-vous ? Ces extraits vous donnent-ils envie de découvrir le roman ?
Attention, publier des extraits est également un risque de vous spoiler l’histoire ou une partie de l’intrigue.
Extrait numéro 1 :

Tristan lui présenta sa carte d’identité. Emma remarqua que la photo ne l’avantageait guère.
— Un outil pour faciliter le recensement.
— Et ceci ? Qu’est-ce donc ?
— Mon chat ! Vous n’allez pas me dire que les chats n’existent pas à votre époque ?
— Je vous parle du support. Cela n’est ni de la peinture ni de la toile.
— C’est une photographie, un procédé pour immortaliser les gens, les paysages et les animaux.
— Et ceci ?
Rouge de honte, Emma réprouva sa curiosité. Elle murmura plus qu’elle ne parla.
— C’est un tampon hygiénique.
— Je n’en comprends pas la fonction.
— Monsieur, votre question me gêne. Voyez-vous, c’est personnel, intime, typiquement féminin…
— Oh, je… j’imagine… bredouilla-t-il.
En fait, il n’en concevait pas du tout l’utilisation, mais saisissait néanmoins la signification des mots « intime » et « féminin ». Il le lâcha comme si ce dernier lui brûlait les doigts. Avec une patience infinie, Emma détailla chaque objet que Tristan lui présentait, comme son rouge à lèvres, ses cartes de crédit, son spray à la menthe et… oh, mon Dieu ! Elle resta vague, très vague, sur l’usage d’un préservatif. Pour la première fois, elle en observa la date, pour constater qu’il était périmé depuis plus de deux ans.
Extrait numéro 2 :

Sur le chemin du retour, Emma effectua une petite danse de la victoire qui surprit Bontemps. Toute à sa joie, elle n’aperçut pas le tapis et s’étala de tout son long. Flegmatique, le valet l’aida à se redresser.
— Je n’ai jamais connu aucune femme plus guillerette à l’idée d’avoir été éconduite par Sa Majesté, remarqua-t-il.
Source photo : Keira Knightley dans le rôle d’Elizabeth Bennet et Rosamund Pike dans le rôle de Jane Bennet dans Pride and Prejudice (2005).
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